Au Sénégal, les repas scolaires stimulent la scolarisation des élèves en temps de crise.

 

Au Sénégal, les repas scolaires encouragent la fréquentation scolaire et améliorent la qualité de l'apprentissage des élèves en temps de crise. Découvrez comment.

Dans le cadre de son plan de riposte à la pandémie de COVID-19, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé en mars 2021 un programme de cantines scolaires financé à hauteur de 552 millions de FCFA par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM).

En cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires, cette intervention d’urgence vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves, assurer la continuité des services éducatifs et stimuler la fréquentation et la réussite scolaires des élèves vulnérables.

Des repas scolaires pour que les élèves aillent à l’école

Le rôle des repas scolaires pour stimuler la fréquentation scolaire et même renforcer la qualité de l’apprentissage des élèves n’est plus à démontrer.

Le programme met en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et les plus affectées par la pandémie de COVID-19.

L’idée est d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables, pour accompagner la réouverture des établissements scolaires et le déroulement de l'année scolaire 2020/21.

Près de 107 000 élèves de 637 écoles primaires bénéficient de ce programme. Les écoles sont réparties entre 23 Inspections de l’Éducation et de la Formation des régions de Diourbel, Kaolack, Kolda, Saint-Louis, Sédhiou, Thiès et Ziguinchor.

Au total, 8,5 millions de repas doivent être servis aux élèves sur les 10 mois que dure le projet.

L’intervention cible les écoles élémentaires, établissements préscolaires et daaras publiques situés dans les zones rurales dans les régions/départements en situation d’insécurité alimentaire et de malnutrition et où les indicateurs scolaires (taux brut de scolarisation et taux d’achèvement au primaire) sont les plus faibles.

Les régions bénéficiaires du programme ont été ciblées sur la base de trois indicateurs de vulnérabilité : le nombre de cas de COVID-19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe observés chez les élèves dans chacune de ces régions.

Choix des écoles participant au programme

Le ciblage des écoles est quant à lui basé sur des critères minimaux, décidés conjointement avec le ministère de l’Éducation, tels que : l’existence d’un comité de gestion opérationnel, de standard d’hygiène acceptable (point d’eau, blocs d’hygiène, etc.) et le regroupement de villages voisins en une unité plus importante.

Le PAM travaille également à établir des synergies nécessaires, afin d’assurer une complémentarité d’action avec les partenaires.

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