L'impact du COVID-19 et d'autres épidémies de maladies infectieuses sur les étudiants internationaux
Comment permettre aux étudiants de poursuivre leurs études en temps de crise sanitaire mondiale ? Changer la structure et le format de l'éducation pourrait être une solution.
20 mars 2020
(c) Dominic Chavez/Banque mondiale
Il existe une grande différence en termes de qualité de l'éducation entre les pays. Même à l’intérieur d'un pays, les disparités entre les milieux ruraux et urbains sont l'une des principales raisons des mobilités internes observés chez les apprenants.
Cela explique pourquoi les étudiants des pays en développement vont souvent poursuivre leurs études supérieures dans les pays développés. Dans certains pays comme le Ghana, il existe des politiques délibérées visant à parrainer certaines catégories d'étudiants afin qu'ils aillent étudier à l’étranger, permettant ainsi le transfert de connaissances entre les régions.
Webinaire : Les villes apprenantes de l'UNESCO répondent à COVID-19
(c) UNESCO
Date : 19 mars 2020
Lieu : Globale (Germany)
Un grand nombre des 173 membres du Réseau mondial des villes apprenantes (GNLC) de l'UNESCO dans le monde sont confrontés à de graves problèmes dus au coronavirus (COVID-19). Ces défis comprennent un nombre record d'enfants et de jeunes qui ne sont pas à l'école ou à l'université en raison des fermetures temporaires ou indéfinies imposées par les gouvernements afin de tenter de ralentir la propagation du virus.
Afin d'échanger des solutions, de discuter des plans d'urgence et de partager des approches d'apprentissage à distance, les membres du GNLC de l'UNESCO organiseront deux webinaires, le jeudi 19 mars et le mardi 24 mars 2020, à l'initiative de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL). Les villes non membres sont également invitées à se joindre aux événements en ligne, à partager leurs expériences et à apprendre des autres villes.
Jeudi 19 mars 2020, 13h00-14h00 (CET) : Rejoignez la réunion Skype
Mardi 24 mars 2020, 13h00-14h00 (CET) : Rejoignez la réunion Skype
L'éducation à l’heure du COVID-19
Au 18 mars, 849 millions d'élèves et d'étudiants avaient déjà été contraints de quitter leur école ou leur université dans un total de 113 pays. Nous vous proposons ici trois recommandations sur la façon de poursuivre l'éducation en cette période de crise sanitaire mondiale et participer à la réduction de la transmission du virus.
18 Mars 2020 par
(c) GPE/Kelley Lynch
Cet article a été publié pour la première fois (en anglais) sur Devex le 16 mars 2020.
Alors que tous les pays se battent pour comprendre et limiter la propagation du nouveau coronavirus et que les gros titres se concentrent sur ces efforts, l’impact de cette pandémie sur l’éducation semble encore quelque peu ignoré.
Au 16 mars, 777 millions d'élèves et d'étudiants avaient déjà été forcés de quitter leur école ou université dans un total de 100 pays, 85 gouvernements fermant des écoles à l'échelle nationale et 15 autres imposant des fermetures d'écoles à des échelles locales, selon l'UNESCO. Une grande majorité d'entre eux - 670 millions - ont entre l'âge préscolaire et 18 ans. Ces chiffres ne devraient faire qu’augmenter dans un avenir proche.
Lancement du Rapport mondial de suivi sur l'éducation 2020 reporté
(c) UNESCO
Avec la pandémie de coronavirus, le lancement du Rapport GEM 2020 Inclusion et éducation : Tous, sans exception, initialement prévu pour le mercredi 8 avril, sera reporté au mardi 23 juin.
Pas d'avenir pour les filles vulnérables si les armes ne sont pas réduites au silence
Les pays africains doivent faire davantage pour garantir aux personnes les plus vulnérables à la violence, les femmes et les filles notamment, le soutien dont elles ont besoin pour prospérer.